lundi 2 septembre 2013

La liste de mes envies - Grégoire DELACOURT

    Grégoire Delacourt est un écrivain français contemporain né en 1960. Il est aussi publicitaire dans sa propre agence  grâce à laquelle il a collaboré avec des marques telles que Séphora, Folio, Caudalie, ... Il publie son premier roman, L'Ecrivain de la famille, alors qu'il est âgé de 50 ans. Il remporte un premier succès. 

  La Liste de mes envies, publié en 2012, devient rapidement un best-seller avec plus de 470 000 exemplaires vendus avant son passage en poche. Après une adaptation théâtrale, l'adaptation cinématographique est en cours de tournage avec notamment dans les rôles principaux Mathilde Seignier, Marc Lavoine et Patrick Chesnais.


Quatrième de couverture

    Jocelyne, dite Jo, rêvait d’être styliste à Paris. Elle est mercière à Arras. Elle aime les jolies silhouettes mais n’a pas tout à fait la taille mannequin. Elle aime les livres et écrit un blog de dentellières. Sa mère lui manque et toutes les six minutes son père, malade, oublie sa vie. Elle attendait le prince charmant et c’est Jocelyn, dit Jo, qui s’est présenté. Ils ont eu deux enfants, perdu un ange, et ce deuil a déréglé les choses entre eux. Jo (le mari) est devenu cruel et Jo (l’épouse) a courbé l’échine. Elle est restée. Son amour et sa patience ont eu raison de la méchanceté. Jusqu’au jour où, grâce aux voisines, les jolies jumelles de Coiff’Esthétique, 18.547.301€ lui tombent dessus. Ce jour-là, elle gagne beaucoup. Peut-être.

Mon analyse

    Ce livre nous transporte dans le quotidien de Jocelyne, Jo. Mère de famille, épouse, patronne. On croirait que Jo a réussi sa vie. Pourtant, des blessures sont ancrées au plus profond d'elle. La perte violente de sa mère alors qu'elle n'était qu'une adolescente, face à elle. Son ange mort-né qui a conduit son mari à la violence, aux cris, aux coups. Après avoir été un alcoolique invétéré, cette perte le forcera à arrêter. Oui, mais Jo se prend à penser qu'elle le préférait soûl. Au moins, il était inoffensif à dormir sur le canapé. Elle tient sa mercerie, oui, mais ses rêves étaient bien plus grands. Mais elle se plaît dans sa petite mercerie, avec les voisines coiffeuses et pleines de vie qui lui rendent visite. Et son blog, qui l'occupe, lui permet d'expliquer ce qu'elle fait avec les produits qu'elle vend. Elle reçoit de gentils commentaires de ses lectrices et a même la visite d'une journaliste dont la mère a revécu grâce à ce blog. Après ça, son blog est de plus en plus connu.

  Tous les vendredis, ses voisines tentent de gagner le gros lot du loto, en vain. Lorsqu'elle leur apprend qu'elle n'y a jamais joué, elles la poussent à tenter sa chance. La semaine suivante, on apprend que le gros lot a été joué au même bureau de tabac.

  Jo a gagné plus de 18 millions d'euros. Elle n'en revient pas. Elle réalise si peu qu'elle décide de n'en parler à personne et ne prend même pas la peine d'encaisser l'énorme chèque, mais le cache dans une chaussure. Rien ne changera à sa vie. L'argent ne fera pas son bonheur, ne ramènera pas sa mère morte sur le trottoir, ni son ange mort-né. Au contraire, lorsque son mari disparaît en même temps que son chèque, sa vie s'écroule. Mais pour combien de temps ? 


Mon avis

  A travers ce roman, Grégoire Delacourt tente de donner son avis sur le dicton : "l'argent ne fait pas le bonheur". Malgré les embûches rencontrés sur son chemin, Jo se plaît dans sa vie. Mais cet énorme gain va tout bouleverser. On suit ses pensées sur ce qu'elle pourrait faire avec tout cet argent. Et elle en vient à la terrible conclusion qu'il ne lui rendra pas son bonheur. Lorsqu'elle prend conscience que son mari ne reviendra pas et qu'il a emporté le chèque, elle se rend compte que cet argent n'a fait que lui pourrir la vie. 
  Et pourtant, c'est elle qui se sortira mieux de cette histoire. Elle retrouvera l'amour et la sérénité en se servant de cet argent pour le bonheur de ceux qu'elle aime. Tandis que son ex mari restera malheureux d'avoir détruit sa vie pour du matériel qui ne lui rendra jamais sa femme.
  
  Et vous, si vous gagniez 18 millions d'euros, qu'en feriez-vous ? 

4 commentaires:

  1. Je l'ai lu l'année passée ce livre. Je l'ai trouvé déprimant au possible. J'ai même pleuré au milieu quand son mari la quitte.

    Depuis, je ne veux plus gagner au lotto, et ça m'a vachement aidé à relativiser sur l'argent et le bonheur !

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    1. J'ai cru que tu allais me dire que tu avais pas aimé ^^

      Mais c'est vrai qu'on relativise. Avoir des sous mais être seul c'est nul ^^ Faut pouvoir partagé :)

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  2. Je l'ai eu dans les mains l'autre jour et je me suis ravisée. Avec ton article, j'ai envie de retourner l'acheter.

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